• Ce n'est plus un secret, je soutiens Ségolène Royal dans sa démarche qui pourrait la conduire à nous représenter à l'élection présidentielle 2007.

    Je sais que nous sommes engagés dans la discussion de notre projet. Mais j'ai toujours pensé que la désignation de notre candidat(e) repoussée à la fin de l'année ne résisterait pas à la pression des évènements.

    Nous y sommes.

    Ségolène Royal ne figurait pas, nous dit-on, parmi la liste des prétendants socialistes.

    La belle affaire !

    Est-ce parce qu'elle est une femme et que notre pays et notre parti ne seraient pas « mûrs » pour accepter cette éventualité ?

    La Grande-Bretagne, l'Allemagne, les pays nordiques depuis longtemps et notamment les sociaux-démocrates, depuis peu l'Amérique du Sud et l'Afrique, ont confié à une femme les plus grandes responsabilités.

    Manquerait-elle d'expérience ?

    L'argument n'est pas très sérieux. Ségolène Royal accompagne la vie du PS, dans la majorité, comme dans l'opposition, au Gouvernement ou au Parlement, ou encore auprès de François Mitterrand depuis 1981.

    Ce qui m'importe, c'est de battre la Droite en 2007. Il n'est pas utile de dire pourquoi tant cette nécessité est évidente.

    Pourquoi faudrait-il se priver de l'opportunité de le faire ?

    Certes les sondages ne font pas une élection. Mais beaucoup considèrent que la montée en puissance de la candidature de Ségolène Royal n'est pas un évènement éphémère. L'opinion publique a besoin de se retrouver dans une personne et dans un projet. Il faut la communion des deux éléments pour emporter l'adhésion de notre peuple.

    Le projet sera socialiste, selon les mots de Ségolène Royal. La candidate potentielle qu'est la Présidente de la Région Poitou-Charentes affirme et porte les valeurs fondamentales qui ont permis à la République de s'imposer en France il y a moins de 120 ans.

    Trop nombreux sont nos concitoyens attirés par l'individualisme libéral, ou confrontés aux difficultés sociales, prêts à les rejeter.

    Devant le fric roi, devant les dérives communautaires ou mafieuses, il faut réinstaller dans la société française ce qui a permis à notre famille politique de gagner tant de victoires sociales au plus grand bénéfice des salariés et des familles les plus modestes.

    Le progrès économique et son juste partage social sont plus que jamais d'actualité. Notre responsabilité est également de réduire le fossé qui s'est creusé entre les hommes et les femmes politiques et les citoyens.

    Cela nous concerne tous car cette situation peut mettre rapidement en péril la République et la Démocratie.

    Les valeurs universelles que nos anciens ont fait gagner et rayonner sont les valeurs qui seules offrent une alternative à l'unilatéralisme des Etats-Unis. La clef de la paix, du progrès et de la sécurité de la planète se trouve dans notre capacité à rétablir ces valeurs au cœur du projet politique.

    Il me paraît que Ségolène royal a l'analyse juste. Elle est animée d'une farouche volonté.

    Je souhaite donc que nous agissions collectivement pour que le jeu qui se dessine sur le thème
    « Ségolène Royal n'a pas la légitimité ni les capacités pour être la candidate des socialistes et de la Gauche » s'arrête avant même de faire les dégâts que l'on peut imaginer.

    Ainsi, nous avons collectivement et individuellement la responsabilité de conforter et de faire gagner une démarche politique qui trouve l'adhésion de nos concitoyens.

    Pourquoi s'en priver, pourquoi perdre du temps ?

    Jean-Pierre MASSERET
    Président du Comité de Soutien

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  • Article paru dans Libération, mercredi 10 mai 2006

    Marie-Christine a un sourire presque gêné lorsqu'on lui demande pourquoi elle est venue écouter Ségolène Royal. «Quand elle parle, je comprends tout ce qu'elle dit. Elle est simple, humaine, zen et authentique. J'aime sa sensibilité, sa façon différente de répondre.» A 43 ans, assistante dentaire, Marie-Christine n'a jamais milité dans aucun parti politique. Mais la présidente PS de Poitou-Charentes l'a séduite depuis un bon moment, et une copine socialiste l'a convaincue de venir l'écouter, hier après-midi à Lyon. Ségolène Royal passait la journée entre Villeurbanne et Lyon, deux villes dont les principaux élus se sont ralliés très rapidement à son Désir d'avenir (le nom de son association). Le programme est très chargé, et la cohue souvent au rendez-vous. Certains veulent voir de près le phénomène. D'autres viennent, déjà conquis. Que lui trouvent-ils ?

    Le matin, une rencontre est organisée dans un restaurant de Villeurbanne avec des lecteurs du journal le Progrès. D'emblée, Royal les prévient : «Pour l'instant, je suis en phase d'écoute. Car pour agir juste, il faut savoir écouter.» Mireille, 67 ans, regrette bien que Royal ait «esquivé» sa question sur le «modèle Tony Blair». Mais le personnage lui a plu : «Elle répond sans faire de manière. Il y a moins de langue de bois qu'avec les autres D'autres l'a trouvent «attentive», «présente». Et la plupart soulignent sa «simplicité». Même Gérald, 30 ans, qui avant de venir la pensait «hautaine».

    Après le restaurant, l'hôtel de ville de Lyon attend la candidate. La foule se presse dans les salons. Le maire PS Gérard Collomb, promptement passé de Dominique Strauss-Kahn à Ségolène Royal, n'est pas étonné : «Elle sait correspondre aux attentes de nos concitoyens. Il y a une profonde inquiétude, un besoin d'espérer, et elle sait l'incarner.»

    L'entrevue entre le sénateur-maire et la députée ne dure pas très longtemps. Des adhérents de Désir d'avenir attendent dans un café voisin, avec une déclamation pour la candidate. «Vous nous redonnez envie de nous engager. De grâce, allez jusqu'au bout», lui lance Hélène Geoffroy, conseillère générale PS du Rhône. Dans la salle, Sigolène, 52 ans, se déplace pour la première fois pour écouter «un personnage politique». Pourquoi ? «Peut-être le fait que ce soit une femme, qu'elle ait quatre enfants et qu'elle ait su géré de front le fait d'être mère et élue.»

    Célestin, 27 ans, estime, lui, que le mouvement suscité autour de la candidate tient au renouvellement : «C'est une personnalité qui change. Elle apporte du sang neuf, elle a beaucoup d'expérience ministérielle et en même temps, elle garde de la fraîcheur.» Il a créé le site Internet des jeunes royalistes, et rosit légèrement lorsqu'elle l'appelle «Célestin» devant tout le monde. Mais il s'agace lorsque quelqu'un remarque devant lui que sa favorite écoute plus qu'elle ne propose. «Nous, répond-il, c'est comme ça qu'on conçoit la politique. Elle dit aux gens : "Donnez-moi vos idées et je vais essayer d'en faire quelque chose". Cela ne tombe pas d'en haut.»

    Mouche. Avant d'esquisser, le soir venu, un vrai discours de candidate, Ségolène Royal a insisté, toute la journée, sur sa démarche participative : «Les gens sont inquiets. Pour qu'ils retrouvent le désir d'avenir, il faut le construire avec eux. L'intelligence, c'est l'ensemble des citoyens qui la détient.» La formule fait mouche. «Elle essaie de faire participer les citoyens», apprécie Marie-Christine, l'assistante dentaire qui n'a jamais milité. Nora, 41 ans, militante socialiste de Vaulx-en-Velin, affirme que la démarche attire à Désir d'avenir «beaucoup de gens qui ne sont pas du PS». C'est le cas de Marie-Christine, mais plus pour très longtemps. Hier, dans un café, Ségolène Royal a rappelé que les militants inscrits au PS avant le 1er juin voteront pour choisir leur candidat. Marie-Christine a décidé de prendre sa carte.


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  • L’affaire Cleastream encore et toujours… : blanchiment d’argent, comptes occultes, perquisitions, corbeau(x)…

    Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette affaire une tragédie d’Etat, pour finir en beauté un quinquennat dont on ne retiendra pas grand-chose et pour persévérer dans le fossé qui ne cesse de se creuser entre les citoyens et les responsables de notre pays.

    Il ne se passe pas un jour sans que les médias évoquent cette affaire inextricable, pour celui ou celle qui n’a pas pris soin d’éplucher les articles des différents quotidiens nationaux.

    Communiqué de presse contre communiqué de presse, démentis contre démentis…un Ministre de l’Intérieur qui se frotte les mains d’assister au spectacle mettant en cause son meilleur ennemi D. de Villepin et à travers lui le Président de la République.

    Un Premier Ministre incapable de se remettre en question et qui n’est pas prêt à démissionner alors même que sa côte de popularité est la plus mauvaise de tous les Premiers Ministres en exercice, au bout de seulement un an à la tête du Gouvernement.

    Situation de crise au sommet de l’Etat ? non nous répond-t-on…tout va bien !

    Le mieux dans cette affaire c’est que ceux qui croyaient détenir une « bombe » dénonçant des responsables politiques et autres artistes possédant des comptes occultes va finir par leur exploser à la figure.

    La ficelle est tellement grosse qu’on en vient à douter de tout, comme si nous, citoyens, étions blasés et habitués aux mensonges qu’on nous assène en permanence.

    Et puis, il faut dire que nos concitoyens ont déjà assisté à d’autres affaires bien sombres.

    Cette affaire n’est pas faite pour réconcilier nos concitoyens avec ses dirigeants.

    Mais il est hors de question de mélanger les genres et d’appliquer la thèse du « tous pourris » !

    Jacques Chirac rêve de faire de cette dernière année une année utile de son mandat. On peut d’ores et déjà dire que c’est mal parti. Comme si, finalement, cette année utile pouvait effacer toutes les précédentes.

    Or depuis 5 ans, après une élection à 82 % des voix, quel bilan ?: davantage de précarité, manque de confiance des Français en eux-mêmes, en leurs responsables et en leur pays, pouvoir d’achat en baisse, 5 millions de chômeurs et de précaires, référendum raté, CPE retiré…etc, etc, etc

    L’utilité serait surtout que la Gauche revienne au pouvoir et que la réforme des institutions soit un des enjeux de la campagne présidentielle.

    Il est urgent de redonner confiance aux Français et en leurs dirigeants.

    Il y a des tas d’hommes et de femmes qui « mouillent leur chemise » dans l’intérêt de nos concitoyens et qui ne font pas de leur mandat un simple pouvoir servant des intérêts personnels politiques ou financiers.

    2006 année utile ?

    2006 doit nous servir de tremplin pour balayer la Droite lors des prochaines échéances par une mobilisation forte, un intérêt porté à la vie politique, aux sujets qui préoccupent notre société, et trouver des réponses pour y remédier…

    Nous devons tous contribuer à améliorer notre société et sa vie politique.

    Chacun et chacune d’entre nous peut le faire et doit le faire à travers  la démocratie participative proposée par Ségolène ROYAL.

    De nombreux forums ont été mis en place afin de recueillir les impressions des citoyens, leurs critiques et leurs propositions.

    Ainsi, nous participerons à écrire notre avenir.


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  • A propos de l'affaire Clearstream et de ses suites, avez-vous le sentiment que l'on assiste…

    1. ...à un emballement politico-médiatique excessif
    2. ...ou à un traitement normal de l'affaire compte tenu de ce qui est révélé
    3. sans opinion
    Nous attendons vos commentaires.

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  • PARIS (AFP) - Ségolène Royal est considérée par 50% des sympathisants du PS comme "le meilleur candidat" du parti pour la présidentielle de 2007, dominant de très loin Lionel Jospin (14%), Jack Lang et Bernard Kouchner (8%), selon un sondage IFOP-JDD rendu public samedi.

    Selon cette étude, que doit publier Le Journal du Dimanche, la députée des Deux-Sèvres a accentué son avance sur les autres présidentiables du PS, gagnant 21 points en cinq mois, entre décembre (29%) et mai.

    A 50%, Mme Royal devance de 36 points Lionel Jospin, réléguant à plus de 40 points les autres prétendants du PS: Bernard Kouchner et Jack Lang (8%), Dominique Strauss-Kahn (7%), Laurent Fabius (5%), Martine Aubry et François Hollande (3%).

    Un pour cent des personnes interrogées n'a choisi aucune des personnalités proposées, et 1% est sans avis.

    Ségolène Royal devance ses concurrents aussi bien chez les moins de 35 ans (44% contre 15% à Jospin et 13% à Lang) que chez les plus de 35 ans (53%, contre 13% à Jospin, et 6% à Lang et Kouchner).

    Sondage réalisé du 27 avril au 4 mai par téléphone au domicile de 681 sympathisants PS, extraits de deux échantillons de 1.960 personnes de plus de 18 ans, constitués par la méthode des quotas.


    Retrouvez l'intégralité de ce sondage sur: http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/primairespsv3.asp

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