• Ségolène Royal, en visite en Lorraine, a appelé samedi 15 avril à la mobilisation des régions, quasiment toutes dirigées par des socialistes, pour "mettre la France en marche". La présidente de la région Poitou-Charentes a été accueillie samedi matin à Metz par son homologue lorrain, Jean-Pierre Masseret (PS), le premier président de région à avoir déclarer son soutien aux ambitions présidentielles de Ségolène Royal. "Il faut que les socialistes évitent maintenant les exocets et se mettent rapidement en ordre de marche", a déclaré M. Masseret, qui a "choisi Ségolène". "Si je suis la mieux placée, je ne reculerai pas devant ma responsabilité", a répondu Ségolène Royal à Metz. "Je suis très heureuse du mouvement que je sens autour de moi", a-t-elle lancée. Quand on la qualifie de "phénomène", elle y voit "un mot affectueux, un compliment". Invitée par la section socialiste de Longwy (Meurthe-et-Moselle) à un déjeuner républicain, la présidente de Poitou-Charentes, née dans les Vosges, dit se sentir chez elle: "je suis une fille de Lorraine". Elle salue "la valeur de travail, la tradition sociale et de combat dans cette région" qui a su, avec d'autres, "résister au modèle de précarité, modèle de dégât social, que proposait la droite avec le CPE". Martelant le thème "de la confiance à l'intelligence des territoires", Mme Royal a souhaité qu'"à la tête de l'Etat, il y ait des gens qui tirent dans le même sens que les régions". Toutes les régions, à l'exception de l'Alsace et de la Corse, sont dirigées par un socialiste. "L'Etat se délite, n'accomplit pas sa mission fondamentale. Nous, présidents socialistes des régions, nous substituons à l'Etat", a-t-elle déclaré, promettant, à propos de ces présidents: "si tous, nous sommes habités par les mêmes valeurs, nous remettrons la France en marche". "L'Etat n'a plus la volonté d'aider les régions sous prétexte qu'il y a des socialistes à la tête. La campagne, c'est la mise en mouvement des territoires", assure-t-elle en serrant des mains entre les tables des 300 convives du PS. Tout en assurant que "l'heure de la candidature (socialiste) à la candidature (présidentielle) viendra", elle sillonne déjà la France à la rencontre des militants socialistes. Après le Finistère et la Lorraine, elle doit se rendre à Lyon et à Villeurbanne le 9 mai, puis dans le nord en juin. Selon le président de la région Lorraine, Jean-Pierre Masseret, "beaucoup d'autres présidents vont suivre et déclarer leur soutien". "Cela va se révéler assez vite, dans les 10 à 12 jours", assure-t-il. Il met en garde les leaders du PS "qui ne se rendent pas compte que c'est un courant de l'opinion publique. Si leur seul objectif était de détruire cet élan, ce serait une grave erreur", confie-t-il. Blazer blanc, foulard de soie rose et jupe de jean droite, Ségolène Royal séduit visiblement les convives. "Je suis là parce que je l'aime beaucoup. je ne serais pas venu pour Strauss-Kahn", dit un étudiant de 22 ans, militant au MJS (Mouvement des jeunes socialistes) de Longwy. "Elle incarne des idées plus fraîches et peut rassembler au-delà de la gauche", assure-t-il. "Elle les ringardise tous, pratiquement sans rien faire. Si on votait dimanche au PS pour la candidature, elle ferait 70%", laisse tomber un cacique socialiste local. Source AFP

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  • Le président (PS) de la région Lorraine, Jean-Pierre Masseret, a indiqué vendredi 14 avril qu'il soutenait la candidature de Ségolène Royal à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle, à la veille de sa visite en Lorraine. "La démarche de Ségolène Royal est positive, elle mérite qu'on la soutienne", a indiqué par téléphone à l'AFP M. Masseret, un chaud partisan du non au référendum du 29 mai. M. Masseret, premier président de région à annoncer son soutien à Ségolène Royal, assure qu'il y en a d'autres, même s'ils ne l'ont pas encore fait savoir. Pour lui, la présidente de Poitou-Charentes a une approche "nouvelle", du fait notamment de sa relation avec l'opinion publique, de son souci de la démocratie participative. Elle a surtout "une conviction, une volonté, et une intelligence de vue sur la société", a-t-il souligné. Le président de Lorraine conteste aussi l'absence de programme que certains lui reprochent : "elle n'est pas née de la dernière pluie, a exercé des responsabilités à proximité de François Mitterrand et au gouvernement, elle est élue territoriale, que faut-il de plus ?". Quant à leurs votes divergents au référendum sur la Constitution européenne, "l'affaire est derrière nous", dit-il en affirmant que son choix avait été déterminé essentiellement par des raisons "géo-politiques", parce que le texte "ne permettait pas à l'Europe de compter dans l'histoire du monde. Source AFP

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  • A l'occasion de son passage en Lorraine le 15 avril dernier, Ségolène Royal a reçu le soutien de Jean Pierre Masseret, président de la Région Lorraine.

     


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  • Qu'est-ce que « Désirs d'avenir » ?

    L’association "Désirs d’avenir" se propose de fédérer toutes celles et tous ceux qui trouvent que notre société devrait aller mieux et qu'il faut se donner les moyens qu'elle aille mieux, pour débattre et construire ensemble des propositions. Elle s’est constituée autour d’un premier groupe de proches de Ségolène Royal, qui ont déjà travaillé ou milité avec elle, qui la connaissent et apprécient ses convictions et sa manière de se saisir à bras-le-corps des problèmes.


    Comment adhérer à « Désirs d’avenir »

    Pour adhérer à « Désirs d’avenir », il vous suffit de nous retourner le bulletin d’adhésion que vous trouverez sur www.desirdavenir.org, accompagné d’un chèque à l’ordre de « Désirs d’avenir ». Le montant de la cotisation est fixé à 10 euros minimum et 50 euros maximum, chacun étant libre de fixer entre ces bornes le montant qu’il juge le plus approprié. Prochainement, il vous sera également possible d’adhérer en ligne directement sur le site.



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