• L’affaire Cleastream encore et toujours… : blanchiment d’argent, comptes occultes, perquisitions, corbeau(x)…

    Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette affaire une tragédie d’Etat, pour finir en beauté un quinquennat dont on ne retiendra pas grand-chose et pour persévérer dans le fossé qui ne cesse de se creuser entre les citoyens et les responsables de notre pays.

    Il ne se passe pas un jour sans que les médias évoquent cette affaire inextricable, pour celui ou celle qui n’a pas pris soin d’éplucher les articles des différents quotidiens nationaux.

    Communiqué de presse contre communiqué de presse, démentis contre démentis…un Ministre de l’Intérieur qui se frotte les mains d’assister au spectacle mettant en cause son meilleur ennemi D. de Villepin et à travers lui le Président de la République.

    Un Premier Ministre incapable de se remettre en question et qui n’est pas prêt à démissionner alors même que sa côte de popularité est la plus mauvaise de tous les Premiers Ministres en exercice, au bout de seulement un an à la tête du Gouvernement.

    Situation de crise au sommet de l’Etat ? non nous répond-t-on…tout va bien !

    Le mieux dans cette affaire c’est que ceux qui croyaient détenir une « bombe » dénonçant des responsables politiques et autres artistes possédant des comptes occultes va finir par leur exploser à la figure.

    La ficelle est tellement grosse qu’on en vient à douter de tout, comme si nous, citoyens, étions blasés et habitués aux mensonges qu’on nous assène en permanence.

    Et puis, il faut dire que nos concitoyens ont déjà assisté à d’autres affaires bien sombres.

    Cette affaire n’est pas faite pour réconcilier nos concitoyens avec ses dirigeants.

    Mais il est hors de question de mélanger les genres et d’appliquer la thèse du « tous pourris » !

    Jacques Chirac rêve de faire de cette dernière année une année utile de son mandat. On peut d’ores et déjà dire que c’est mal parti. Comme si, finalement, cette année utile pouvait effacer toutes les précédentes.

    Or depuis 5 ans, après une élection à 82 % des voix, quel bilan ?: davantage de précarité, manque de confiance des Français en eux-mêmes, en leurs responsables et en leur pays, pouvoir d’achat en baisse, 5 millions de chômeurs et de précaires, référendum raté, CPE retiré…etc, etc, etc

    L’utilité serait surtout que la Gauche revienne au pouvoir et que la réforme des institutions soit un des enjeux de la campagne présidentielle.

    Il est urgent de redonner confiance aux Français et en leurs dirigeants.

    Il y a des tas d’hommes et de femmes qui « mouillent leur chemise » dans l’intérêt de nos concitoyens et qui ne font pas de leur mandat un simple pouvoir servant des intérêts personnels politiques ou financiers.

    2006 année utile ?

    2006 doit nous servir de tremplin pour balayer la Droite lors des prochaines échéances par une mobilisation forte, un intérêt porté à la vie politique, aux sujets qui préoccupent notre société, et trouver des réponses pour y remédier…

    Nous devons tous contribuer à améliorer notre société et sa vie politique.

    Chacun et chacune d’entre nous peut le faire et doit le faire à travers  la démocratie participative proposée par Ségolène ROYAL.

    De nombreux forums ont été mis en place afin de recueillir les impressions des citoyens, leurs critiques et leurs propositions.

    Ainsi, nous participerons à écrire notre avenir.


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  • A propos de l'affaire Clearstream et de ses suites, avez-vous le sentiment que l'on assiste…

    1. ...à un emballement politico-médiatique excessif
    2. ...ou à un traitement normal de l'affaire compte tenu de ce qui est révélé
    3. sans opinion
    Nous attendons vos commentaires.

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  • PARIS (AFP) - Ségolène Royal est considérée par 50% des sympathisants du PS comme "le meilleur candidat" du parti pour la présidentielle de 2007, dominant de très loin Lionel Jospin (14%), Jack Lang et Bernard Kouchner (8%), selon un sondage IFOP-JDD rendu public samedi.

    Selon cette étude, que doit publier Le Journal du Dimanche, la députée des Deux-Sèvres a accentué son avance sur les autres présidentiables du PS, gagnant 21 points en cinq mois, entre décembre (29%) et mai.

    A 50%, Mme Royal devance de 36 points Lionel Jospin, réléguant à plus de 40 points les autres prétendants du PS: Bernard Kouchner et Jack Lang (8%), Dominique Strauss-Kahn (7%), Laurent Fabius (5%), Martine Aubry et François Hollande (3%).

    Un pour cent des personnes interrogées n'a choisi aucune des personnalités proposées, et 1% est sans avis.

    Ségolène Royal devance ses concurrents aussi bien chez les moins de 35 ans (44% contre 15% à Jospin et 13% à Lang) que chez les plus de 35 ans (53%, contre 13% à Jospin, et 6% à Lang et Kouchner).

    Sondage réalisé du 27 avril au 4 mai par téléphone au domicile de 681 sympathisants PS, extraits de deux échantillons de 1.960 personnes de plus de 18 ans, constitués par la méthode des quotas.


    Retrouvez l'intégralité de ce sondage sur: http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/primairespsv3.asp

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  • Alain Bergounioux, secrétaire national chargé des études, revient sur la victoire historique, remportée le 3 mai 1936 par le Front populaire. Léon Blum devient président du conseil. Quel fut l'état d'esprit des militants socialistes de l'époque ? Comment l'unité syndicale a-t-elle convergé avec l'unité de la gauche ?



    Quel était l'état d'esprit des militants socialistes à l'époque ?

    Nous sommes après les événements du 6 février 1934. Le fascisme venait de triompher en Allemagne, après avoir triomphé en Italie. Il y a un contexte de crise économique, avec un nombre de chômeurs important pour l'époque, qui sont mal secourus car il n'y a pas d'indemnisation du chômage. La société d'alors est très inégalitaire et les rapports sociaux extrêmement tendus dans les entreprises. Les socialistes veulent sortir de cette crise en proposant un programme de reflation économique - comme on dit alors - c'est-à-dire d'augmentation du pouvoir d'achat. Il s'agit avant tout de protéger la République, de sortir de la crise et de remporter les élections contre la droite. À partir de juillet 1934, les choses paraissent possibles avec le retournement stratégique du Komintern, qui accepte un pacte d'unité d'action PS-PCF. Pour la première fois depuis 1920, la gauche est totalement rassemblée. Du coup, l'état d'esprit des militants, est un état d'esprit offensif, sans pour autant travailler à un programme articulé. Il y a eu certes des débats dans la SFIO, chez les économistes ou les d'intellectuels, mais le grand débat sur ce que peut être l'exercice du pouvoir n'a pas vraiment eu lieu.

    En juin 36, est-on encore dans cette ambiance de transformation ?

    Le Front populaire, c'est à la fois la défense de la République face à la menace de l'extrême droite et la volonté de modifications des rapports sociaux. Dans les différentes tendances au sein de la SFIO, tous n'ont pas la même vision de ce que doit être la transformation de la société mais tous aspirent à une modification des rapports sociaux tels qu'ils existent dans la France des années 30.

    Qu'en est-il des femmes au gouvernement alors qu'elles n'ont pas encore le droit de vote ?

    Cette question est posée depuis le début du siècle, mais une partie de la gauche y est hostile. À la SFIO, on a pris parti dans ses congrès pour le vote des femmes depuis la fin des années 20-30. Pour autant, elle ne mène pas une véritable campagne sur cette question parce qu'elle soupçonne les femmes d'être influençables par l'Église catholique. Ce vieux fond laïque, un peu dépassé, est très présent dans les esprits et notamment au Sénat où les radicaux dominent. Le programme du Front populaire, pour permettre une alliance large, ne revendique donc pas le vote des femmes, même si Léon Blum était pour, comme une majorité des socialistes. C'est pour cela que, faute de mener campagne sur le vote des femmes, Blum nomme trois femmes à son gouvernement à des postes de secrétaires d'État pour symboliser les évolutions culturelles nécessaires. Il s'agissait de Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie et Cécile Brunschwicg.

    Le Front populaire s'est heurté également aux conservatismes sur la question coloniale...

    Une critique avait été menée dans la SFIO sur la colonisation, avec notamment Marius Moutet, ministre des Colonies, pour qui la France devait achever son devoir d'émancipation des peuples colonisés, envers lesquels elle avait une responsabilité. La vision majoritaire était celle d'une évolution lente vers l'autonomie. Quelques intellectuels voulaient aller plus loin, mais ils étaient isolés dans la France des années 30, d'autant que les radicaux étaient colonialistes. Ce ne fut pas une question-clé du programme afin de préserver la coalition. Le Front populaire a essayé d'apporter un projet de libéralisation en Algérie avec le projet « Blum Violette » élargissant la nationalité française aux élites algériennes. Aujourd'hui, cela peut paraître timide, mais il faut voir que même ce programme timide a provoqué de vives réactions dans les colonies de la part de la droite et par tous les lobbies coloniaux.

    Quel était le lien entre le mouvement syndical et les partis politiques ?

    Le mouvement syndical s'était réunifié en mars 36 entre la CGT (qui se voulait réformiste) et la CGT-U, proche du Parti communiste. À l'époque, la CGT est la seule grande force syndicale de gauche (la CFTC n'est pas vue comme une force de gauche, même si elle professe un catholicisme social). Elle soutient le programme du Front populaire et elle est partie prenante dans les grandes manifestations de 1934-1936 à commencer par la manifestation du 12 février 1934, rejointe alors par la CGT-U. La CGT participe aux discussions de l'époque. Léon Jouhaux refuse la proposition de Blum d'entrer dans le gouvernement pour maintenir l'indépendance syndicale. Si le syndicalisme fut un appui des grandes réformes du Front populaire, il n'a pas été un acteur de cette coalition. La distance s'est maintenue entre la CGT et le gouvernement du Front populaire pour des raisons de tradition culturelle et aussi des contradictions internes à la CGT réunifiée.


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  • Les présidents de régions qui ont rencontré le Premier ministre mardi matin à Matignon ont affirmé sortir "un peu désabusés" de cet entretien, face à "la surdité et la crispation jacobine du pouvoir", ont-ils indiqué au cours d'une conférence de presse.Une dizaine de présidents, conduit par le président de l'Association des régions de France, Alain Rousset (PS), ont été reçus par Dominique de Villepin, qui a quitté assez vite la réunion, et ses ministres Jean-Louis Borloo (Cohésion sociale), Jean-François Copé (Budget), Brice Hortefeux (Collectivités territoriales) et Christian Estrosi (Aménagement du territoire)."Notre première impression est qu'il y a, de la part du gouvernement, soit une langue de bois, soit une incompréhension de fond d'un besoin de décentralisation", a affirmé M. Rousset.Trois sujets ont dominé l'entretien: l'élaboration des contrats de projets Etat-régions pour la période 2007-2013, la maîtrise des finances territoriales souhaitée par le gouvernement, et la gestion des fonds européens.Concernant les contrats de projets, les présidents de région ont rappelé que le délai fixé pour leur signature au 31 décembre 2006 leur semblait trop court pour pouvoir négocier avec les élus et les "forces vives" des régions et élaborer "un véritable projet porteur" impliquant tous les acteurs.Ils estiment en outre n'avoir aucune garantie financière, alors que l'Etat a déjà du retard dans l'exécution de l'actuel contrat de plan (20% à 30% de retard par rapport aux engagements des régions).A propos des fonds européens, les présidents ont rappelé leur exigence de pouvoir les gérer directement, à l'instar de l'Alsace. Ils ont souligné que leur gestion par l'Etat aboutit non seulement à un "saupoudrage" mais traduit un "manque de confiance envers les régions et la créativité des territoires", selon M. Rousset.Enfin, les présidents de régions ont réaffirmé leur opposition à la "maîtrise" des finances territoriales souhaitée par le gouvernement "car cela signifie qu'on désinvestit dans ce pays" et "qu'on ne peut pas aller au-delà de ce que faisait l'Etat", a affirmé le président de l'ARF. "On ne peut pas à la fois vous attaquer à la gorge et vous faire les poches", a-t-il lancé à l'adresse du gouvernement. Source AFP


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