• Merci à ségolène2007 pour le résumé de l'interview

    Événement politique sur RTL. Ségolène Royal était l'invitée de Jean-Michel Aphatie mercredi matin. La candidate du PS a défendu le "rythme" de sa campagne, alors que certains socialistes évoquent un "trou d'air". Elle reconnaît payer l'impôt sur la fortune, mais ne tolère pas les "insinuations" qui laissent croire qu'elle fraude l'ISF. Elle a ensuite débattu avec les auditeurs.


    La Campagne Participative

    Ségolène Royal a défendu ses méthodes face à certains doutes apparus dans les rangs socialistes. "Je ne change pas au gré du vent ou au gré des humeurs", a-t-elle expliqué, "il faut tenir le rythme que j'ai imprimé sur cette campagne et nous le tiendrons".

    La candidate a rappelé son engagement pour une campagne "participative" parce que "les Français veulent participer aux décisions qui les concernent". "Le choix que j'ai fait, c'est d'associer les Français à la plate-forme présidentielle qui sera présentée le moment venu, sans céder aux pressions, aux précipitations."

    Ségolène Royal a observé que cette démarche "très nouvelle (...) surprend ceux qui n'ont pas l'habitude", d'autant que "ça ne se voit pas, dans le petit milieu parisien, ce qui se passe dans les départements et les régions".

    Mais elle a témoigné de la "force du déploiement des débats participatifs dans les territoires", où 2.000 débats ont été organisés.

    La candidate du PS s'appuiera sur la synthèse de ces débats pour étayer son programme, dont les grandes lignes seront présentées fin février ou début mars. "A ce moment-là, ma prise de parole sur le projet présidentiel aura de la crédibilité et ne bougera pas", a-t-elle promis.


    Les retraites

    Ségolène Royal, candidate du PS à l'Elysée, a promis "une remise à plat" du système de retraites et indiqué qu'elle prenait "du recul" avec l'application des 35 heures, mercredi sur RTL.

    Interrogée sur les régimes spéciaux de retraite, elle a affirmé qu'"avant d'aligner vers le bas les conquêtes sociales, il faut traquer les injustices les plus criantes".

    Ségolène Royal a ajouté que si elle était élue: "il y aura une remise à plat du système de retraites" avec les partenaires sociaux.

    "Je m'interdis de montrer du doigt telle ou telle profession", a-t-elle indiqué tout en reconnaissant que les régimes spéciaux, notamment celui de la SNCF, étaient "un système avantageux". "Si on veut traquer les privilèges indus, je crois qu'il faut les chercher ailleurs que dans les régimes de retraite", a-t-elle dit.

    Selon Mme Royal, la priorité est d'"améliorer le niveau des retraites des salariés dont la longévité est la plus courte parce qu'ils subissent des maladies professionnelles".



    Les 35 Heures

    Interrogée sur les 35 heures, elle a indiqué qu'elle prenait "du recul" par rapport à cette réforme car son "application uniforme et technocratique a créé des difficultés dans certaines entreprises et entraîné une dégradation des conditions de travail pour certains salariés". Elle a souhaité donner de "l'agilité" aux entreprises.

    La candidate socialiste a toutefois jugé que "globalement c'est un progrès social".



    La dette

    Evoquant la dette, Ségolène Royal a affirmé que sa réduction serait "un objectif poursuivi sans relâche" par plusieurs voies: "traquer les gaspillages, réformer le fonctionnement de l'Etat, régionaliser".

    "Il est absolument indispensable de réduire le train de vie de l'Etat sans toucher aux services publics. Il faut sans doute répartir mieux les fonctionnaires là où on en a besoin", a-t-elle dit, admettant que ce n'étaient pas "des réformes faciles".

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  • « Elle revient aux fondamentaux du discours public »





    Guillaume Soulez, sémiologue de la rhétorique, s'est arrêté sur le discours de la candidate PS. Il livre une analyse à contre-courant sur la perception du discours ségolénien.



    Guillaume Soulez, en quoi le discours de Ségolène Royal est-il singulier ? Ce que l'on appelle en rhétorique l' « oeonia » - que l'on pourrait traduire par "être bien disposé" -, est particulièrement développé chez la candidate socialiste. Elle prend en compte l'autre, son auditoire. C'est sa force. D'autant que cette tendance à l'empathie se retrouve dans ses propositions politiques, avec la démocratie participative. Ségolène fait de l'oeonia une sorte de principe organisateur de l'ensemble de son discours.

    N'est ce pas un discours populiste ?
    Non. Elle en appelle au peuple, mais elle n'est jamais dans la critique des élites, ce qui ne lui interdit pas de les court-circuiter. Son discours n'est pas anti-institutionnel, contrairement à celui de Sarkozy. D'un coté, on a l'autorité avec Sarkozy, de l'autre, l'empathie avec Ségolène.

    Les deux semblent néanmoins user des mêmes ficelles marketing.
    Au contraire. Leur avènement symbolise l'usure du marketing politique. Sarkozy marche actuellement parce qu'il semble avoir renoué un lien entre les actes et les discours. Royal, elle, revient à des fondamentaux du discours public que l'on avait oublié. Il est d'ailleurs symptomatique que sa principale conseillère, Sophie Bouchet-Petersen, ne soit pas une communicante mais quelqu'un qui fait le lien avec les milieux intellectuels.

    Ne joue-t-elle pas quand même de son apparence ? 
    Elle est jolie, mais on ne peut pas expliquer un succès politique par cela. D'un point de vue iconographique, elle utilise des symboles. Avec ses robes blanches, son sourire absolu, elle a l'air inattaquable, un peu comme <?XML:NAMESPACE PREFIX = ST1 /><ST1:PERSONNAME w:st="on" productid="la Vierge">la Vierge</ST1:PERSONNAME>, qui prend sur elle les souffrances pour créer de l'amour. Mais elle ne joue pas de sa féminité, elle l'affirme tranquillement.

    Alors, à qui s'adresse exactement Ségolène Royal ? A tous ceux qui veulent changer quelque chose. Déjà, pendant la campagne interne du PS, elle était dans cette logique. Aujourd'hui, elle propose aux Français de déterminer le caractère concret de ses propositions et s'offre comme une chambre d'écho : « donnez moi la nourriture pour que votre parole soit entendue et je l'incarnerai. » En quelque sorte, quand Royal intervient, c'est également son interlocuteur qui parle. Et elle en tire sa crédibilité.


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  • Un petit encadré dans le Républicain Lorrain du 14 Janvier 2007


    33% des femmes ont l'intention de voter pour Ségolène Royal au 1er tour de l'élection présidentielle le 22 Avril et 30% pour Nicolas Sarkozy (selon un sondage IFOP). Suivent J.M. Le Pen (13%), François Bayrou (7%), Arlette Laguiller (6%), Olivier Besancenot (5%).


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    Je vote où je vis.



    Je m'inscris sur les listes électorales


    avant le 30 décembre 2006.







    Tract PS-MJS inscription sur les listes électoralesCampagne d'inscription sur les listes électorales commune au PS et au MJS.




    En 2007 les élections présidentielles et législatives peuvent tout changer dans notre pays. Pour voter il faut être inscrit sur les listes électorales avant la fin de l'année.




    Je vote où je vis, c'est plus simple.
    Il est parfois difficile et coûteux de se déplacer 4 fois de suite en 3 mois pour aller voter. S'inscrire là où l'on vit c'est plus simple pour pouvoir voter.
    Téléchargez le tract au format PDF









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  •  "Je lance aujourd'hui quatre thèmes de débat participatif dont vous devez vous saisir partout, régions, départements, villes, rues, quartiers, réunions d'appartements, pour faire connaitre, enrichir et préciser notre projet", a déclaré Ségolène Royal. Le premier thème porte "sur l'éducation bien sûr, la formation, l'accès au premier emploi et le nouveau pacte, avec les jeunes", a-t-elle dit. "Le second thème c'est la lutte contre toutes les formes de violence, car la droite est en faillite sur ce sujet et c'est à la gauche de prouver, pour une fois dans son histoire, que c'est nous qui allons faire la sécurité durable pour les Français qui l'attendent", a-t-elle ajouté sous les applaudissements nourris de la salle. "Le troisième thème, c'est celui du problème de la vie chère et de la question du pouvoir d'achat, appuyé sur le pilier du dialogue social à rénover et de l'efficacité économique à relancer", a-t-elle énuméré. "Et enfin sur l'excellence environnementale et sur le co-développement solidaire, parce que la France ne se sauvera pas toute seule", a-t-elle conclu. "Notre avenir c'est aussi l'avenir des pays les plus pauvres de la planète, et nous avons dans cette campagne à répondre à leurs interrogations et à leurs attentes".

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    Parlez, la démocratie ne s'use que si on ne s'en sert pas.


     


    Source ERASME de METZ

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