• C'est devant plus de cinquante personnes que Jean Pierre MASSERET a pris la parole pour animer une nouvelle rencontre citoyenne, dans le cadre du comité de soutien à Ségolène Royal de Moselle. Avant d'entrer dans le débat proprement dit, il a replacé le cadre du contexte politique dans lequel nous sommes. Il a fait également état de réunions nationales "Désirs d'Avenir" tenues à Paris traduisant une attention croissante aux propositions de Ségolène Royal.

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    Le débat a ensuite été centré sur les propositions de Ségolène Royal et surtout sur la manière dont les citoyens les recevaient. Il apparaît nécessaire de bien expliquer les choses afin d'éviter les caricatures médiatiques : ainsi sur la carte scolaire, il ne s'agit nullement de la supprimer mais de prendre acte des dysfonctionnements qui l'empêchent d'être un outil efficace pour la mixité sociale et de l'adapter pour concilier attentes des parents en terme d'efficacité pédagogique et mixité sociale.

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    Ont été également abordées les questions d'immigration et de sécurité. Ces questions sont apparues essentielles aux préoccupations des Français. Il ne faut pas les laisser à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Droite. La" w:st="on">la Droite. La</st1:PersonName> Gauche doit s'en saisir, sans complexe.

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    Après 1h30 de débat, la séance a été levée. Les participants ont convenu de réfléchir et de convenir des moyens susceptibles de contribuer à améliorer le dialogue social.


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  • Article paru dans Le Républicain Lorrain du Dimanche 27 août 2006 


     

    Le président de la Région Lorraine a fait le déplacement en Charente-Maritime pour y soutenir Ségolène Royal, en qui il voit "la candidate socialiste qui gênera le plus Sarkozy".

    LA ROCHELLE. - Jean-Pierre Masseret vit son baptême du feu à La Rochelle. "Je considérais que l'Université d'été était un lieu d'échange et de formation à l'usage des militants plutôt que des élus. Et puis j'étais très souvent en vacances à cette période", convient le président du Conseil régional de Lorraine. Mais parce que 2006 n'est pas une année comme les autres au sein du PS, il a décidé de faire le déplacement. "Car je pensais que ce pouvait être un moment difficile pour Ségolène Royal et qu'il convenait donc d'être à ses côtés."

    "Mais il n'en est rien. Ça se passe bien, même si le climat est très particulier, agité par cette compétition interne en vue de la présidentielle. On sent la tension, mais elle est surtout palpable dans les couloirs, dans les discussions en aparté", ajoute celui qui ne fait guère mystère de ses sympathies envers son homologue de la Région Poitou-Charentes. "Il fallait donner un avantage réel et précoce à un des prétendants à l'investiture socialiste. Et de toutes les candidatures, c'est la sienne qui gênera le plus Sarkozy."

    Alors il s'est rapproché depuis plusieurs mois déjà de son ancienne collègue lorsqu'il était secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. La suit comme à Frangy-en-Bresse le week-end dernier où elle a déclamé à la lettre son discours minutieusement préparé, "alors qu'elle est bien meilleure quand elle parle spontanément, comme vendredi en ouverture de cette Université d'été". N'hésite pas non plus à lui faire passer un message. "Ce que je dis surtout à Ségolène Royal, c'est de conserver toute sa liberté de ton et de jugement."

    Il voit dans la nouvelle star des sondages "une candidate qui a tout à fait la capacité et l'expérience pour tenir ce rôle". Admire "sa façon de tenter de combler le déficit entre la fonction politique et le citoyen, même si cela déplaît à de vieux militants qui n'apprécient pas sa méthode." Mais il n'en démord pas: "Ségolène prend en compte un réel besoin de la société." Et lui un risque? "En me prononçant pour le non au référendum, je me suis déjà un peu coupé de ma fédération. Mais là, je ne suis pas le seul en Moselle."

    On lui glisse que sa candidate préférée nous laisse un peu sur notre faim en matière de programme. "Elle est trop généraliste? Je pense que ce temps était nécessaire. Maintenant, il va falloir choisir le moment pour changer de braquet et avancer des propositions." En sachant que la route est longue et semée d'embûches. "Rien n'est gagné, ni à l'intérieur du parti, ni à l'extérieur. Mais si le choix du candidat avait lieu aujourd'hui, elle serait désignée", estime l'ancien coureur de fond, qui sait toutefois qu'on ne lève les bras qu'une fois la ligne d'arrivée franchie en vainqueur.


    Michel Bitzer


    Envoyé spécial à La Rochelle


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  • Proche-Orient: il faut aujourd'hui des solutions à la fois très concrètes et très ambitieuses.

    D'abord dans ce jour de deuil au Liban, de désolation et de souffrance, je voudrais dire aussi, comme tous les Français, ma solidarité avec le peuple libanais et le regret et vraiment la profonde souffrance que nous ressentons aussi face à ce pays qui avait retrouvé une souveraineté fragile et qui aujourd'hui est à nouveau plongé dans le chaos. (...)


    Il y a une trêve de 48 heures, il faudrait que pour une fois la diplomatie se montre très efficace. Le plan français va dans la bonne direction et en même temps il faut aujourd'hui des solutions, à la fois très concrètes et très ambitieuses.


    Très concrètes, il faudrait que la trêve se transforme en cessez-le-feu et peut-être comme certains l'ont suggéré, commencer très rapidement l'échange de prisonniers, parce que ce sont des gestes visibles qui consolident justement les trêves.


    Il faudra ensuite engager une première étape, sans doute en concertation avec la Syrie pour une démilitarisation du Hezbollah ; c'est-à-dire une preuve là aussi concrète et d'un début d'application de la résolution onusienne et puis enfin bien sûr, la garantie de la sécurité d'Israël ; la force prévue pour stabiliser le territoire mais je crois que ce qui est aujourd'hui visible, c'est que les Etats-Unis ont un rôle clé à jouer et que beaucoup de choses dépendent de l'évolution de l'attitude de l'administration Bush.


    C'est très difficile cela dit aujourd'hui de renouer le dialogue avec des pays qui réclament la destruction d'Israël. Et en même temps si on considère qu'on ne peut pas dialoguer avec ces régimes ou avec ces organisations, alors il faut en payer le prix, c'est-à-dire une escalade de la violence comme on le voit aujourd'hui. Et on voit que la situation militaire est sans issue. Et surtout que la politique américaine a abouti à l'inverse de l'effet recherché.


    Je crois qu'il faut aider les Etats Unis à évoluer, faire pression aussi sur eux d'une certaine façon. (...)  Il y a maintenant de plus en plus de voix aux Etats-Unis qui réclament que le dialogue soit renoué, qui réclament que l'on en revienne sur cette désertion diplomatique américaine que l'on connaît depuis 2000 ; et donc il faut à nouveau que les Etats-Unis s'impliquent diplomatiquement pour que l'on puisse remettre en place un cadre d'intervention.


    La France peut jouer un rôle dans la mesure où elle est très proche du Liban. Elle peut jouer un rôle d'intermédiaire. Elle peut avoir une parole aussi de confiance. Il faudrait aussi trouver des voix qui pèsent au niveau international, des autorités morales qui puissent intervenir qui ne soient pas impliquées dans des intérêts stratégiques ou dans des intérêts étatiques, du dialogue de personne à personne qui permettrait en tout cas d'aller très vite et de saisir cette petite lueur d'espoir de trêve de 48 heures pour qu'elle se transforme vraiment en cessez-le-feu et qu'on puisse renouer le dialogue.  Je pense à des personnalités par exemple comme Bill Clinton  ou d'autres. Peut-être un par continent qui permettrait de renouer le fil du dialogue et de donner le sentiment qu'on peut se reparler, qu'on peut au moins tenter de se reparler entre ennemis pour essayer de sauver l'avenir du monde tout simplement. Parce que là, on est face quand même à un vrai risque d'embrasement généralisé.


    Nous sommes tous concernés ; il n'y a aucune raison que les choix américains qui ont des répercussions que je viens de décrire, soient subis par tous.


    Débat en cours sur desirsdavenir.org :
    La France dans le Monde [étape 2]
    http://www.desirsdavenir.org/index.php?da=14&debat=74

















     


     

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  • Extraits de l’interview de Ségolène Royal pour le magasine TÊTU, juillet-août 2006

    Après avoir rappelé que ce qui anime Ségolène Royal c’est l’écoute pour ensuite agir juste et avec méthode, sur les sujets de l’homosexualité et du mariage homosexuel, elle rappelle que ce sont des sujets délicats qui nécessiteront beaucoup d’explication et de conviction pour avancer résolument mais sans heurter. 

    Pour elle, la question fondamentale est celle des discriminations.

    Au sujet de l’adoption par un couple d’homosexuel, elle répond très simplement que les célibataires le peuvent donc dans les faits un couple homosexuel le peut tout autant.

    Ségolène Royal est d’ailleurs à l’origine d’une loi sur l’autorité parentale (2002) permettant le partage de cette autorité sans différence de sexe.

    Elle reconnaît volontiers que ce qui manque c’est le pouvoir d’adoption en commun de deux personnes du même sexe.

    Elle rappelle aussi que l’adoption ne se fait pas au nom des parents mais dans l’intérêt des enfants. L’adoption est avant tout un projet familial. Il n’y a pas de droit, pour les homosexuels ou pour les hétérosexuels, d’avoir un enfant à tout prix, comme on achète une marchandise.

    Si un homosexuel peut adopter seul, pourquoi un couple homosexuel ne pourrait pas le faire ? Les fondements juridiques existent.

    On peut franchir le pas de la reconnaissance de l’homoparentalité sur la base de la qualité du projet familial.

    Sur le mariage, elle comprend la revendication exprimée par les homosexuels car elle s’inscrit dans le cadre plus large de la lutte contre les discriminations.L’ouverture du mariage aux couples de même sexe se demande au nom du principe d’égalité, de visibilité et de respect. Cela fait partie de la République du respect. Cette revendication lui semble en cohérence  avec l’émergence de libertés nouvelles. Chacun doit pouvoir construire sa vie avec dignité, avec des règles claires, qui s’appliquent à tous.

    Sur ces questions de société, il faut rassembler une majorité de Français. Il ne doit pas y avoir d’instrumentalisation politique de ces sujets là.

    Elle indique que lorsque l’on a des responsabilités nationales, on a le devoir de tenir compte de la diversité des héritages culturels. Mais cela n’empêche pas de créer de nouveaux droits : il faut, simplement, au préalable, faire comprendre aux Français, que peut-être, un jour, ils peuvent êtres confrontés à ces questions.

    Les raisons au nom desquelles on agit sont déterminantes. Elle indique qu’elle avancera dans ce sens car elle a la volonté de conduire ces réformes sans blessure et sans déchaîner les passions. C’est très important car derrière la question du mariage, il y a la question essentielle des discriminations au sein de la République.   

    La façon dont on s’y prend va compter énormément. Si l’on veut des effets durables dans la lutte contre les discriminations, il ne faut pas faire de ces enjeux une sorte de gadget. On ne doit pas s’y prendre à la légère. C’est pour cela qu’elle préfère parler d’union, parce que le mariage, initialement, c’est ce qui fonde la filiation, et que le mariage vaut reconnaissance automatique de paternité.  

    Pour elle, le mot union est plus juste et correspond plus à la réalité. Elle a néanmoins conscience de la valeur symbolique : si on parle d’union, on pensera que c’est un sous-mariage et que donc ce n’est pas vraiment l’égalité des droits. L’ouverture du mariage aux homosexuels fait parti du projet du PS. Le débat aura lieu et si une majorité de gauche est élue, elle votera un texte mettant en application ce projet.

    Quid du Pacs ? Il faut évidemment l’améliorer : sur les successions, la fiscalité, le sort du partenaire pacsé étranger….


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  • PARIS (AP) - Près de sept Français sur dix approuvent les déclarations de Ségolène Royal en matière de lutte contre l'insécurité, selon un sondage BVA pour LCI et "Le Figaro" que publie mercredi le quotidien.
    Au total, 66% des Français approuvent les prises de position de la candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle. Parmi eux, on dénombre 69% des sympathisants socialistes et 67% des électeurs de droite. Ils sont 24% à désapprouver ses déclarations. Dix pour cent des sondés ne se prononcent
    pas.


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