• Je m'étonne des réactions politiciennes après la déclaration de Ségolène Royal faite à BONDY sur des questions de sécurité.

    Un vaste sujet qui ne peut pas être un sujet réservé à la Droite car il concerne chaque jour, partout en France, nos concitoyens, notamment ceux qui ont à connaître les difficultés d'une vie quotidienne éloignée des règles républicaines.

    Ségolène Royal a mis en lumière des discussions qui existent actuellement au sein du PS mais dont beaucoup, hélas, n'osent pas parler ouvertement.

    Dans ce domaine, comme dans d'autres, le courage est nécessaire.

    Ce courage est d'autant plus nécessaire que lorsqu'elle était en pleine responsabilité, la Gauche n'a pas toujours agi efficacement dans le sens d'une intégration réussie en faveur des jeunes.

    Il convient donc de proposer des mesures complémentaires si l'on veut apporter des réponses utiles aux familles et au bon fonctionnement de la société, dans le respect de nos valeurs républicaines.

    Ce qui a surpris dans les propos de Ségolène Royal, dit-on, est la référence à la notion d'encadrement militaire.

    Ancien Président de la commission armée-jeunesse, en qualité de Secrétaire d'Etat à la Défense, je peux témoigner que la plupart des membres de la commission, notamment ceux représentant le monde associatif et syndical, souhaitaient transposer à la métropole le système de service militaire appliquée aux DOM-TOM pour apporter des réponses concrètes et pertinentes à la situation des jeunes évoqués par Ségolène Royal.

    L'objectif de Ségolène Royal est celui que j'ai exprimé dans un rapport parlementaire fait pour le Sénat*, à savoir de donner aux jeunes en grande difficulté la possibilité enfin réelle de renouer avec la vie active.

    Les interprétations données aux propos de Ségolène Royal marquent en réalité le désarroi de ceux qui ont de bonnes paroles mais qui sont impuissants dans l'action.


    * il s'agit du rapport intitulé « Mission chargée d'étudier l'expérimentation métropole du soutien militaire à l'insertion des jeunes » que vous pouvez retrouver sur le lien suivant http://www.senat.fr/rap/r02-380/r02-3800.html




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  • Le premier anniversaire de son arrivée à Matignon ne devrait pas, aujourd'hui, être célébré dans la joie et la bonne humeur. Plus que jamais impopulaire, chahuté par des membres de son gouvernement et confronté à la colère des parlementaires UMP, Dominique de Villepin n'a finalement plus la confiance que d'un seul homme, Jacques Chirac ! "C'est bien peu pour travailler et pour gouverner le pays" a ironisé François Hollande mercredi 31 Mai.
    Jeudi 1er juin, le « toujours » Premier Ministre, Dominique de Villepin, a déclaré, lors de sa conférence de presse mensuelle que  la gestion des finances de l'Etat au cours des prochains mois serait extrêmement rigoureuse, malgré la perspective des élections présidentielle et législatives du printemps 2007…..
    Or, la préparation du budget d'une année d'élections est traditionnellement propice à tous les soupçons de manipulation et de dépenses non budgétées, proportionnels à l'incertitude pesant sur le scrutin et souvent vérifiés dans les faits.
    D’ailleurs, Alain Lambert, sénateur UMP et lui-même ancien ministre sous le gouvernement Jean-Pierre Raffarin, indique en toute honnêteté : "C'est un budget dont chacun sait qu'il a assez peu de chances d'être exécuté"….au moins ça a le mérite d’être souligné !
    Il renchérit même en disant que pour lui, la prochaine loi de finances risque fort de n'être qu'un "budget de communication" destiné à "masquer la dérive des dépenses" entraînée par la multiplication de mesures nouvelles.
    Si les parlementaires UMP le disent….
     


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