• Ségolène Royal veut maintenir l'effort en matière de défense (orange.fr)

    Avant d'aller au salon Bio et du Bien-être à la FIM de Metz, je parcours un peu la presse.

    L'intervention de Ségolène Royal en matière de défense se veut convaincante.

    Par contre, la photo ci-dessous me met très mal à l'aise. W. Bush faisant dans le social et la compassion : on aura tout vu.

     

    Bush rend visite aux victimes des tornades en Alabama et en Géorgie

    © AFP
    George W. Bush au téléphone le 3 mars 2007 à Americus, avec l'ami d'une habitante de la ville
    George W. Bush au téléphone le 3 mars 2007 à Americus, avec l'ami d'une habitante de la ville

    Le président américain, qui avait été vivement critiqué pour la lenteur de sa réaction après la catastrophe de l'ouragan Katrina en août 2005, a tenu à se rendre sur le terrain pour montrer son soutien aux victimes.

    "Je suis venu ici avec le coeur lourd et je vais faire de mon mieux pour réconforter ceux qui ont perdu des proches ou des biens", a-t-il déclaré alors qu'il rencontrait le maire d'Enterprise et le gouverneur de l'Alabama, Bob Riley.

     

     

     

     

     

    Mais heureusement tous les américains ne sont pas pareils. Et je ne saurais que vous conseiller le dernier album de John Mellencamp (Freedom's Road). Voir le site : http://www.mellencamp.com/.

    Popsinger depuis des années avec un son très rock, pur, soft et simple, il a toujours défendu l'amérique rurale profonde et les fermiers du midwest. Je ne suis pas sûr qu'il aille dans le sens de W.Bush même s'il défend les valeurs américaines à sa propre façon.

    Bon dimanche

     

    Ségolène Royal veut maintenir l'effort en matière de défense

    © AFP
    Ségolène Royal présentant son plan pour la défense le 3 mars 2007 à la Maison de la Chimie à Paris
    Ségolène Royal présentant son plan pour la défense le 3 mars 2007 à la Maison de la Chimie à Paris

    Ségolène Royal a présenté samedi ses orientations en matière de défense, en indiquant qu'elle souhaitait "maintenir et adapter" l'effort budgétaire actuel, "appuyé sur une confiance renouvelée entre les citoyens et la défense".

    Devant un parterre composé surtout de spécialistes, dont Hubert Védrine, Jean-Pierre Chevènement ou Paul Quilès, réuni à Paris à la maison de la Chimie, la candidate socialiste à la présidentielle, jusqu'ici peu loquace sur la question, a développé son programme sur ce qu'elle considère "être l'affaire de tous".

    Quelques jours avant son rival Nicolas Sarkozy, qui doit s'exprimer mercredi sur ce thème, la candidate a affirmé qu'elle "veillerait" à ce que la dissuasion nucléaire "indispensable à notre indépendance (...) garde en permanence sa crédibilité et dispose des moyens de sa modernisation". Mais "je n'ambitionne pas de rivaliser avec les 7.000 têtes américaines ou russes" a-t-elle affirmé en indiquant qu'elle se limiterait au "principe de la stricte suffisance".

    Elle a assuré qu'elle maintiendrait l'effort budgétaire pour la défense au niveau actuel, soit 2% du produit intérieur brut (PIB), tout en précisant "qu'à l'intérieur de cet effort" des "redéploiements nécessaires" seraient opérés. Car, a-t-elle ajouté, "l'effort sera hiérarchisé" et "toutes les coopérations européennes seront recherchées".

    A ce sujet, elle a rappelé sa position sur la construction d'un 2e porte-avion, à savoir que ce projet "peut se réaliser en coopération avec les Britanniques", mais que "les discussions engagées (...) ne permettent pas encore d'envisager aujourd'hui avec certitude" cette construction. "Un gouvernement de fin de mandat ne saurait, en démocratie, vouloir rendre +irréversible+, comme je l'entends dire (...), un programme qui incombera entièrement à son successeur et dont la nécessité de surcroît n'apparaît pas clairement établie", a-t-elle ajouté.

    La candidate a soutenu une vision "globale" de la défense, où "tout se tient du renseignement à la protection de l'eau potable", tournée vers l'Europe, car elle n'entend "pas mettre (ses) pas dans ceux de l'administration américaine". "Devant le désordre du monde, nous devons faire émerger en Europe un acteur stratégique" et "veiller à ce que l'OTAN ne dérive pas vers un rôle de gendarme du monde, se substituant à l'ONU", a-t-elle estimé.

    Sur le nucléaire iranien elle a réitéré ses appels à une "fermeté sans faille" pour que Téhéran "se soumette aux contrôles de l'AIEA".

    © AFP
    Ségolène Royal, au milieu de Jean-Pierre Chevènement et Paul Quilès le 3 mars 2007 à la Maison de la Chimie à Paris
    Ségolène Royal, au milieu de Jean-Pierre Chevènement et Paul Quilès le 3 mars 2007 à la Maison de la Chimie à Paris

    En fille et soeur de militaires, elle a particulièrement insisté sur la nécessité de "renouveler la confiance entre les citoyens et la défense" et d'améliorer la condition militaire. Elle a renouvelé sa proposition d'un service civique qui "pourra avoir une dimension de formation de base aux missions de protection civile et de défense du territoire" et "déboucher sur des volontariats de services longs de 18 à 24 mois".

    Pour renforcer "l'attractivité de la condition militaire", elle a souhaité que les "restrictions en tous genres" qui pèsent sur eux "soient levées" pour qu'ils accèdent "à la pleine citoyenneté" avec une généralisation de leur représentation "dans les instances de concertation".

    Elle a aussi souhaité mettre les parlementaires au coeur du contrôle des opérations extérieures, qu'elle ne compte engager "qu'avec discernement", et qui disposeront d'un contrôle sur le renseignement et "d'informations complètes et actualisées" sur les ventes d'armes.


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