• Revue de Presse et mise au point sur la campagne de la Présidentielle et sur les débats paticipatifs

    Voici une nouvelle façon de faire de la politique. Et ce n'est que pour déplaire aux néo-conservateurs français. Pas facile de changer les mentalités, mais un tel renouveau apparaît plus que nécessaire pour notre démocratie.

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    <o:p> Ségolène Royal à Toulon le 17 Janvier 2007</o:p><o:p></o:p> "J'entends la droite dire qu'il y aurait comme un trou d'air dans ma  campagne. Ce soir, je vois surtout un souffle d'air extraordinaire qui va nous porter vers la victoire", a déclaré la candidate, promettant de "garder le cap" de sa démarche fondée sur la "démocratie participative".
    <o:p> </o:p>Alors que la droite parle de "cacophonie" socialiste sur la fiscalité et de "trou d'air" dans la campagne du PS, Ségolène Royal assure que les divergences de vue ne nuisent pas à sa campagne et sont même "une force" car "nous ne sommes pas à gauche dans l'illusion de l'unité factice".
    <o:p> </o:p>Selon la presse, certains socialistes critiquent le tempo de sa campagne. La candidate s'est lancée dans une "phase d'écoute" jusqu'à la mi-février, une date que d'aucuns au PS  trouvent trop tardive pour entrer en campagne active face à la machine UMP lancée par Nicolas Sarkozy dimanche.
    "Il faut tenir le rythme que j'ai imprimé sur cette campagne et nous le tiendrons", leur a-t-elle répondu, affirmant que son projet présidentiel serait connu "le moment venu, sans céder aux pressions et aux précipitations."
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    Ségolène Royal sur FR3, le 18 Janvier 2007.


    Jeudi soir elle a reconnu "une phase de tension", tout en la jugeant "normale". "Je change la politique", a-t-elle dit sur France 3, en référence à la "phase d'écoute" actuelle des "débats participatifs" qui lui sont chers.
    Et en dépit des critiques internes au PS sur ce style de campagne, elle a une fois de plus refusé d'en accélérer le rythme.
    "Cette méthode je la crois bonne, elle est attendue par ceux que je rencontre, je m'y tiendrai", a-t-elle dit, ajoutant : "Il n'y a pas de doute en moi".
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    <o:p></o:p>Net du nouvel observateur le 19 janvier 2007 Pour la première fois, elle a toutefois reconnu que sa campagne traversait une "phase de tension". Mais elle l'a aussitôt minimisée en la jugeant "normale" et en la mettant sur le compte de la nouveauté de sa démarche participative.
    "Nous sommes en phase de transition. Il y a en effet cette phase de tension. Elle est normale. Pourquoi? Parce que je change la politique", a-t-elle expliqué sur France3.
    <o:p> </o:p>Mercredi soir, à Toulon, elle avait pourtant démenti tout "trou d'air". L'occasion de jeter une pierre dans le jardin de son rival Nicolas Sarkozy, qui commence à aligner les propositions.
    "Tant mieux pour lui s'il pense qu'à lui tout seul il sait ce que les Français pensent et ce qu'ils veulent et ce qu'il faut faire. Moi je crois le contraire", a-t-elle lancé, comparant sa "vraie démarche de consultation des Français" aux "grandes réunions" du candidat de l'UMP.
    "Je tiendrai bon", a-t-elle conclu, inflexible. "Je garde le cap parce que je crois à ce que je fais", a-t-elle dit. "La politique est faite de patience. Elle est faite aussi de convictions, de ténacité, de vérité".

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